Ils me font confiance
« Mon conjoint, 88 ans, depuis 19 ans a des troubles cognitifs, pertes de mémoire, troubles du comportement.
Avec Marie, il retrouve le sourire : elle entretient sa mémoire par des discussions, des jeux, des promenades. De suite il a accroché avec elle de par sa disponibilité, sa gentillesse et sa propension à prévenir et gérer ses angoisses avec des conseils pratiques. Elle le rassure et, de mon côté, je suis sereine quand je sors en le sachant entre de bonnes mains et peux ainsi me ressourcer et me détendre. Merci à Marie. »
Pierrette, Mozac, 2022.
« Mon père avait alors 93 ans, ma mère 91. Ils vivaient à domicile, et désiraient se maintenir dans cette situation. Cela impliquait une organisation matérielle et une présence morale. L'aide des membres de la famille permettait d'assurer des fonctions essentielles ; l'apport d'un professionnel pouvait fournir un complément précieux, en particulier grâce à un « regard » extérieur permettant une action neuve.
Les difficultés de l'âge et les handicaps physiques se conjuguaient, je crois, avec une atmosphère d'entraide au sein de la cellule familiale. Les tâches matérielles étaient largement prises en charge, avec l'appui cardinal d'une personne en contact avec la Communauté d'agglomération. Restait à donner plus de temps au côté « moral ». Mon père appréciait les échanges humains éclairant les difficultés concrètes, ma mère aimait promenades dans le quartier et conversations tout en connaissant depuis quelques temps des troubles intermittents de mémoire immédiate.
Elle gardait une réserve vis-à-vis des soutiens de nature extérieure, et résista vivement d'abord à l'idée qu'un soutien original lui soit dédié. Pourtant dès sa prise de contact Marie Petit sut nouer une relation de confiance originale avec ma mère. Attention et inventivité étaient si manifestes que maman fut touchée : très contente et vivifiée par un sentiment sincère (notamment parce que Marie s'intéressait à son histoire), séduite par une intelligente élégance humaine, elle tira profit de l'expérience d'une amitié qui s'esquissait. Elle nous en parlait avec joie au téléphone.
Marie lui écrivit de petits mots (que bien entendu nous avons gardés) ; elle ponctuait ses passages d'inventions judicieuses adaptées. Je témoigne du caractère fructueux de ce que furent ces interventions soignées, pour ma mère comme pour mon père (il l'écrivit) ; se conçoit aisément que la gentillesse et la remarquable patience de Marie Petit généreront des réussites semblables. »
Jacques, Sayat, 2022.